Métal Hurlant , LA revue culte de science-fiction, BD, cinéma crée en 1975 est à nouveau disponible en kiosque (pardon : en librairies !) depuis un an. Ca, vous le savez !
J'étais lecteur fan au début des années quatre-vingt, mais lorsqu'après 133 numéros, en 1987 et une agonie qui avait durée bien un an, pour cause de changement d'équipe, elle s'était arrétée ... je ne l'avais pas regrettée. Trop de remplissage vers la fin.
C'est toutefois avec plaisir que j'ai accueilli ce numéro 134 en Juillet 2002, car la nouvelle formule proposée était sympa. Format comic book (à peu près), 48 p. couleurs quadri, et surtout des récits complets par des auteurs triés sur le volet. Peu de place aux premiers délires (on n'est plus en 1976 !...), mais un look glacé et pro que vient juste déboulonner quelque peu la fameuse rubrique "le mange- livre" de J.P. Dionnet.
Tout ça pour vous dire que un an après son come-back, j'aime à nouveau Métal Hurlant, et tous les deux mois, c'est un régal de découvrir la nouvelle couverture et son sommaire.
Tiens, à propos de couverture, Tardi s'est (fait) "payée" celle du numéro 138, et c'est un beau clin d'oeil à l'esprit anar des débuts (cf la couv du n° 9 qu'il avait déja dessinée), ainsi qu'à l'arlésienne du musée Tintin à Bruxelles. (prévu depuis des lustres et sans cesse repoussé).

"Laisse moi la toucher" (cette fusée conservée dans du formol par certains ?).
... Faut-il voir Nick Rodwell, le grand patron de Moulinsart SA en homme au chapeau melon ? ... et Fanny, veuve Hergé à ses cotés ???
Métal, toujours ... hurlant !!!
